
Quand l’amour devient silence 7
Chapitre 7 : L’Éloignement et les Tentations
Amour aussi, je le sentais, n’était plus le même.
Il rentrait tard. Plus tard qu’avant. Au début, je ne disais rien. Je me contentais de l’attendre, assise sur le canapé, un livre à la main ou la télévision allumée sans vraiment la regarder. Les heures passaient, lentes et lourdes, ponctuées seulement par le tic-tac de l’horloge et le bruit des enfants qui dormaient à l’étage. Puis un jour, j’ai osé poser la question, celle qui me brûlait les lèvres depuis des semaines : “Pourquoi tu rentres si tard ?”
Sa réponse était vague, presque mécanique. “Le boulot. Beaucoup de pression en ce moment.”
J’ai voulu le croire. J’ai voulu me convaincre que tout allait bien. Mais au fond, je savais. Je savais qu’il fuyait quelque chose. Moi peut-être. Ou ce que nous étions devenus.
Le point de vue du mari:
Il ne savait plus comment être présent. Tout allait trop vite. La maison, autrefois un refuge, était devenue un champ de bataille silencieux. Les cris des enfants, les responsabilités qui s’accumulaient, les regards échangés avec elle qui en disaient long sur leur incompréhension mutuelle. Il se sentait dépassé.
Ce n’était pas qu’il ne l’aimait plus. Au contraire, il l’aimait peut-être trop. Mais il ne reconnaissait plus la femme qu’elle était devenue. Elle était si forte, si dévouée, si… mère. Et lui ? Il se sentait comme un étranger dans sa propre vie.
Le travail était devenu une excuse, un prétexte pour rester loin. Loin de la maison, loin des regards accusateurs, loin de cette pression constante de devoir être celui qu’il avait été avant. Parfois, il s’asseyait dans sa voiture, garé devant la maison, et restait là, immobile, à fixer le volant. Il se demandait comment tout avait pu changer si vite.
Et puis il y avait les collègues. Ceux qui lui disaient : “Tu devrais sortir un peu, t’aérer l’esprit. La vie de famille, c’est bien, mais il faut aussi penser à toi.” Il les écoutait, sans vraiment les écouter. Mais leurs mots résonnaient en lui, comme une petite voix qui lui murmurait que peut-être, ils avaient raison.
Alors il traînait. Au bureau, au bar avec les collègues, n’importe où, pourvu que ce ne soit pas chez lui. Il évitait les conversations sérieuses, les regards trop insistants de sa femme. Il fuyait.

Et moi ?
J’ai commencé à ressentir ce vide, ce manque. L’envie d’être désirée, regardée autrement que comme une mère. Il y a eu des moments de faiblesse, des pensées interdites. Un ami qui me faisait rire, un inconnu qui me regardait avec cette intensité que je n’avais pas vue depuis longtemps.
L’espace d’un instant, j’ai envisagé l’interdit. Pas par manque d’amour pour lui, mais par manque d’amour pour nous.
Je me surprenais à rêver d’une autre vie, d’un autre moi. Une vie où je ne serais pas seulement celle qui gère tout, qui organise tout, qui s’oublie dans le quotidien. Une vie où je pourrais respirer, exister pour moi-même.
Mais ces pensées étaient dangereuses. Je le savais. Alors je les chassais, les enfouissais au plus profond de moi, espérant qu’elles disparaîtraient avec le temps.
Les tentations
Pour lui, les tentations étaient différentes. Ce n’était pas une autre femme, du moins pas encore. C’était l’idée d’une autre vie. Une vie où il ne se sentirait pas constamment en décalage. Une vie où il pourrait respirer sans avoir l’impression de décevoir quelqu’un.
Il se surprenait parfois à imaginer ce que serait sa vie s’il partait. S’il laissait tout derrière lui. Mais ces pensées étaient fugaces, vite chassées par un sentiment de culpabilité qui le rongeait.
Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de se demander : “Et si je prenais une autre direction ? Et si je recommençais ?”
Un soir, alors qu’il était au bar avec des collègues, une femme lui avait adressé un sourire. Un sourire simple, innocent, mais qui avait réveillé en lui quelque chose qu’il croyait endormi. Il avait détourné les yeux, gêné, mais cette image était restée gravée dans son esprit.
La tension monte
Un soir, alors qu’il rentrait encore une fois après minuit, je l’ai attendu, debout dans le salon, les bras croisés. “Tu ne peux pas continuer comme ça,” ai-je dit, la voix tremblante de colère et de tristesse.
Il a levé les yeux vers moi, épuisé. “Je sais,” a-t-il murmuré. “Je sais.”
Mais ni lui ni moi ne savions comment arrêter cette dérive.
Nous étions comme deux navires qui s’éloignaient lentement l’un de l’autre, emportés par des courants contraires. Et plus nous essayions de nous rapprocher, plus la distance semblait insurmontable.
Un choix crucial
Ce soir-là, alors que nous étions assis à la table de la cuisine, un silence pesant entre nous, j’ai senti que quelque chose devait changer. Soit nous allions nous retrouver, soit nous allions nous perdre pour de bon.
“On ne peut pas continuer comme ça,” ai-je dit, les larmes aux yeux.
Il a hoché la tête, sans répondre. Mais dans son regard, j’ai vu quelque chose que je n’avais pas vu depuis longtemps : une lueur d’espoir. Ou peut-être était-ce simplement ma propre réflexion.
Nous étions à un carrefour. Et le choix que nous allions faire déterminerait tout.
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