Birth story 1: mon travail avant l’accouchement
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Birth story 1: mon travail avant l’accouchement

Dans ce birth story, je ne reviendrai pas sur le déroulement de ma grossesse car j’ai déjà fait des articles sur le premier, le deuxième et le troisième trimestre de ce parcours. (Cliquez sur chaque trimestre si vous ne les avez pas encore lus. Ne perdront pas le temps car l’article sera un peu long.

LE FAMEUX TRAVAIL…

 

Il a commencé deux jours avant l’accouchement. je me suis levée ce matin comme d’habitude, je suis allée à la cuisine chercher je ne sais quoi (je pense les fruits), mais une fois sur place, je me suis retrouvée entrain de nettoyer tout à la cuisine. Comme quoi certaines femmes ont tendance à faire le ménage avant le travail (dites-moi si vous êtes passées par cette étapes). À un moment je me suis arrêtée me posant la question de savoir ce qui n’allait pas pour que je sois en train de nettoyer alors que les tantines sont là. J’ai abandonné après quelques minutes et je me suis refugiée dans mes clémentines (mandarines).

Quelques minutes plus tard je me suis mise dans le montage des boucles (montage qui a duré près de 4 heures car les commandes devaient automatiquement être expédiées le même jour). Une envie soudaine de pizza est survenue de nulle part et bien-sûr j’ai passé la commande (quelle a été votre envie de dernière minutes avant le début de votre travail)? Après ma dégustation, j’ai continué mon montage. Fatiguée de monter les boucles, je suis allée m’allonger.

LA SECONDE PHASE DU TRAVAIL

 

 

Après 2 heures de repos. J’ai ressenti des douleurs dans le bas-ventre, douleur qui a duré jusqu’au matin. Je n’étais pas sûre que ce soit le début du travail mais mon intuition me demandait de me préparer à l’arrivée du bébé. Le matin à mon réveil (samedi) les douleurs n’avaient pas cessé, il fallait se préparer pour l’hôpital (j’ai apprêté mes habits, je me suis lavée, je me suis habillée). Etant une primipare et ayant reçu l’information selon laquelle le travail dure plus longtemps, j’ai préféré attendre à la maison (je dois avouer que l’idée de me faire hospitaliser me faisait peur). Toute la journée de samedi, j’étais en plein travail avec des contractions toutes les 10 minutes. J’étais partagée entre l’envie d’aller à l’hôpital en soirée ou bien de voir la progression du travail avant de sortir de la maison. Ayant demandé les conseils aux anciennes mamans, j’ai essayé d’appliquer quelques astuces et conseils récoltés ci et là. Plus tard dans la soirée, je ressentais de douleurs vives, avec des contractions espacées de 9 à 8 minutes. Jusques là je supportais encore la douleur (en me tordant quand même). Entre les massages effectués dans le dos et la pose de l’enfant, j’essayais tant bien que mal de gérer les douleurs.

Finalement j’ai décidé d’aller à l’hôpital le lendemain (dimanche). Une fois cette décision prise, tout le monde pouvait se reposer et attendre le petit matin. Avant 2 heures mon chéri étant fatigué a décidé de se reposer aussi. Ma sœur elle, était encore debout et me tenait compagnie. Quand 2 heures 30 a sonne,  j’ai soudain eu envie de vomir (chose que j’ai faite). Dès cet instant j’ai su qu’il fallait que je sois à l’hôpital.

EN ROUTE VERS LE DERNIER COMBAT

 

J’ai attendu 3 heures, j’ai réveillé mon chéri (qui est allé appeler ma sœur), je me suis levée avec mes habits de combat déjà sur moi, je suis juste sortie de la maison. Pendant qu’ils s’apprêtaient encore moi j’étais déjà au rez de chaussée.

Vous savez ce qui est marrant dans l’histoire ? Eh bien il n’y avait aucun moyen de déplacement à cette heure de la nuit. Aucun didi (ou taxi en ligne), aucun taxi à l’horizon et les motos n’étaient pas suffisamment chargées non plus.

Tout ce que moi je disais aux autres c’était que Dieu allait nous conduire à l’hôpital. Baby s’est avancée histoire de chercher un taxi ou une voiture sur la route. Mon chéri et moi avons pris la moto. Chemin faisant, nous avons interpelé deux étrangers (envoyés de Dieu) avec qui nous avons poursuivi l’aventure. Entre les contractions (espacées de 5 minutes à cet instant), j’essayais de donner quelques directives à mon chéri afin d’arrivée le plus tôt possible. Nos compagnons de route ont trouvé un terrain d’entente afin que l’un deux nous accompagne (à moto) à l’hôpital à défaut de trouver une voiture qui le fera. Nous avons fait chemin sans toutefois intercepter une voiture.

Baby a finalement reconnu un commerçant de vivre frais (qui se rendait au marché du petit matin pour acheter ses produits), avec qui elle a négocié afin qu’il nous conduise à l’hôpital. Nous nous sommes garés et nous sommes montés à  l’arrière du tricycle mon homme et moi. Baby et notre bon samaritain étaient devant entrain de montrer la route à notre commerçant. C’est comme ça que nous sommes arrivés à l’hôpital.

Un article qui m’a aidé durant mes préparations: accouchement naturel

Rendez-vous au prochain article, souhaitez moi beaucoup de courage pour l’édition et la publication. Trop de paresse…

Et aussi, ne faite pas attention aux fautes…