MES SOUVENIRS D’ENFANCE
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MES SOUVENIRS D’ENFANCE

QUI SUIS-JE ?

Appelle-moi Magne ou encore la grand-mère, c’est le nom qu’ont choisi de me donner mes parents. C’est un nom noble dans ma famille et à Bandjoun. C’est le nom que portait mes grand-mères maternel et paternel.

Je suis née un 15 février 1991 à l’hôpital central de Bangangté dans les années 90, je suis calme et travailleuse, j’aime la littérature, surtout la littérature africaine. Vous découvrirez sûrement d’autre chose sur moi en parcourant ces quelques lignes.

 

MES SOUVENIRS D’ENFANCE

Dans ce chapitre, je partage avec vous les souvenirs de Bangangté qui ne me quittent jamais.

Je suis une jeune femme forte, comme toi d’ailleurs, nous sommes toutes fortes. J’ai passé 18 ans aux côtés de mes parents et de mes frères et sœurs, que du bonheur d’être entourée des personnes qui nous aiment

Nous avons tout d’abord, mes premières bêtises d’enfant, du moins celles que j’ai gardées jusqu’à présent. La première, c’était de toujours faire pipi derrière les chaises et utiliser les nappes des canapés pour les essuyer Ces images n’ont jamais quitté la grande femme que je suis aujourd’hui, (quand j’y pense encore aujourd’hui c’est avec un petit sourire au coin et parfois je me demande ce que feront mes enfants comme bêtises à cet âge et bien-sûr comment je réagirais). S’en ai suivi mes premiers pas à la maternelle et à l’école primaire du groupe II A, j’avais toute la joie du monde à cette époque, le plaisir d’apprendre m’animait plus que tout. Je garde aussi en mémoire le premier coup que j’ai reçue de mon camarade de classe du Cours préparatoire tellement j’avais eu mal. (La suite de ces souvenirs vous sera détaillée dans les prochain chapitre).

ET CA CONTINUE!!! 

A présent tous les rêves que je fais sont orientés vers la ville ou je suis née, peu importe la partie du monde dans laquelle je me trouve. Je me rappelle encore d’une conversation avec mon cousin paternel dans laquelle il qui disait que nous sommes Bangangté, bref que ma maman l’est, vu que c’est dans cette ville que nous sommes tous nés et avons grandi. Et que c’est mon père, son oncle, qui est Bandjoun

Il serait peut-être tant que je vous parle aussi de Bandjoun, mon beau village. Mes parents sont tous deux originaires de Bandjoun, mais de quartier diffèrent. Mes frères et sœurs y passions la plus part de nos grandes vacances. Vous savez peut-être ce que ça représente de se retrouver tous ensembles, cousines, cousins, tante, oncles, bref toute la grande famille africaine. Tout l’argent du monde ne pourra en aucun cas remplacer ces moments de partage familiaux. Nous avons certes tous grandis et chacun évolue de son côté, mais je pense, je suis même convaincue que si ces instants n’avaient pas existé, les liens que les uns et les autres partages n’auraient jamais vu le jour.

ET BIEN, VIVE L’ENFANCE! 

Bien que certains parents ne mettent pas assez en valeur ce côté rassemblement pour des raisons qui leur sont propres, je pense que nous gagnons quelques fois à fortifier ces liens.

Pour revenir à bandjoun, je dirais que c’est aussi une partie de moi bien que je me sens plus à l’aise à Bangangté. Je suis d’abord Bandjoun avant d’être Bangangté, oui oui ! Je revendique cette appartenance, certains diront que mon nombril y est enterre, mais bon je m’y sens bien aux deux endroits et c’est ce qui compte à la fin.

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