GROSSSESSE: LE TOME DEUX DE MON AVENTURE
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GROSSSESSE: LE TOME DEUX DE MON AVENTURE

Nous nous sommes quittés la dernière fois sur les anecdotes qui ont marquées le premier tome de cette aventure, autant vous dire que depuis ce temps les choses ont un tout petit peu évolué de mon côté. Si vous avez lu le tome 1, vous êtes sans doute informés que le récit des évènements n’était pas en ma faveur. Je vous laisse le lire (juste là) au cas où vous l’auriez loupé. Pendant que plusieurs vivent certainement un  deuxième trimestre totalement épanouie, il y a toujours (y’avait, vu que maintenant c’est derriere moi) ce petit hic chez moi de temps en temps durant les deux premiers mois.  Mais comment ne pas être également sous le charme de ce corps qui change, de ce ventre qui grossit et de ce petit être qui bouge en moi (soi).

Et si nous commencions par les différentes descriptions de ce qui ont pour ainsi dire marquées ce trimestre…

 

 

MON CORPS 

Durant les deux premiers mois, il y a mon ventre qui a commencé à se faire voir petit à petit. (Chaque matin quand je me réveille il me dit, « oh madame je suis en plein processus de mise en forme, ne me vois tu pas »). Bref les tiraillements et picotements sont de plus en plus réguliers, je n’ai jamais eu le ventre aussi dur et gros de ma vie, moi qui me plaignais parfois de petit ballonnement. Mais bon le côté waouh est de se lever chaque jour avec de petit changement, de vivre en direct le facteur gonflement du ventre, avec une reprise totale du poids perdu (et plus). Disons que j’ai plutôt un ventre qui ne se voit pas étant donné que certaines personnes ne le remarquent pas surtout si je ne suis en mode Kaba (grande robe evasée).

Mais pendant ce temps, bébé dans son coin ne cesse de grandir.

FORME

La forme à la fin de ce trimestre était plutôt tranquille, comparée au trimestre précèdent. J’ai récupèré déjà (au point d’ajouter quelques kilo à mon poids initial de maladie). Je dois avouer que je suis de plus en plus fatiguée et le muscle pelvien ne me facilite pas la tâche avec ses douleurs(pression du planchier pelvien, ventre qui gonfle…), bref le travail qui doit s’accomplir afin que je puisse crier victoire bientot.

Dès le 5eme mois; j’ai adopté une nouvelle attitude pour m’assoir car le bas du dos me faisait mal à force d’être assise sur une chaise, canapé ou lit. Soit je suis allongée, soit je suis mon ballon de yoga. Je profite parfois pour faire des mouvements qui vont détendre cette zone. Je continue également mes exercices de yoga prénatals.

S’agissant du sommeil, c’est tout une autre histoire, venez alors me voir dormir (vive la grossesse), tourner devient un problème d’état, bébé qui exige parfois sa position. Bébé qui veut jouer quand je veux dormir. Je vais de surprise en surprise… et dire que ce n’est que le début d’une longue aventure (qui finira bientot). Et bien sûr c’est sans oublier le passage automne-hiver qui n’est pas à mon avantage (grippe, rhume), et le comble c’est que je ne dois pas prendre les médocs.

ENVIES

Avant d’entrer pleinement dans l’automne je me suis liée d’amitié avec les sucettes plein de sucré qui ne sont pas bon pour moi. (Ca me rappelle qu’au 4eme mois je me suis rendue au marché et en rentrant j’ai acheté des sucettes pour la semaine. Apres avoir payé, j’ai abandonné chez le vendeur. Fallait me voir pleurer à mon retour à la maison ce soir-là. Vive les hormones! je me suis consolée avec le fait que Dieu lui-même a décidé cette semaine qu’il était hors de question que je prenne ces sucres (qui pourait nuire à ma santé d’ailleurs). Avec le temps et le froid nous nous sommes séparées en bon amie…

En dehors des sucettes, je ne me prive vraiment pas de fruits, après les pastèques (au premier trimestre), bienvenue les pamplemousses (que j’ai vite fait d’abandonner aussi à la fin à cause des remontées acides). Sans oublier mon mélange de jus pour les fers que je prends depuis le début du 4eme mois.

il est très difficile pour moi de satisfaire mes envies car tout ceux dont j’ai besoin je ne les retrouve pas toujours en Chine. Et je pense aussi que mon cerveau s’est finalement habitué à combattre lui-meme ces envies , car comprennant l’impossibilité de les assouvir.

ACHATS

Je dois avouer que pour une primipare rien n’est jamais facile, après avoir lu et regardé tout ce qui traite des sujets de la layette et kits de grossesse et naissance, j’ai toujours du mal à me décider. Tout compte fait, je devais m’arranger à sortir de ce trimestre avec le nécessaire pour l’arrivée du bébé, car l’approche de l’hiver et l’avancée de la grossesse ne seront pas être une tasse de thé pour moi. Mais je suis déjà contente d’être à ce stade et je rends grâce à Dieu chaque jour qui passe. J’ai hate d’etre au tome trois de cette longue aventure!

J’ai commencé très tôt avec certains achats car l’occasion m’avait été présenté. Etant donné que le sexe va être une surprise pour nous, j’ai opté pour des vêtements neutres (neutre c’est peut-être exagéré  de le dire ainsi vue qu’à achat j’ai un penchant dans mes choix. Mais je préfère ne rien dire histoire de vérifier que mon instinct ne m’a pas trompé).

 SANTE

Après les examens prénataux et toute la paperasse qui suit le premier trimestre d’une grossesse, l’un des résultats a été positif(thalassémie) et il fallait faire des examens supplémentaires(résultat négatif aussi). Me sachant anémiée à la base, Je me suis directement mise au jus de betterave (et autres fruits et associés) pour booster un peu ce coté sang qui me menait déjà la vie dure. Avec le temps je me suis moi-même prescrite des fers et vitamines que je combinais avec mes dose de jus quotidiennes.

Le 4eme mois (un  mois infernal) à commencé avec les maux de tête insupportables. J’ai très vite compris la différence entre ne pas dormir d’angoisses et ne pas dormir de maux de tête. J’ai passé presque un tiers de ce trimestre à lutter contre mes maux de tête sans succés. J’ai tout fait pour les éradiquer mais c’était peine perdue. A l’hôpital, le verdict était « vos maux de tête n’ont rien à voir avec votre grossesse ». Il m’arrivait de pleurer certaines nuits parce que je ne pouvais tout simplement pas trouver le sommeil à cause de cette douleur. Mais c’est derrière moi maintenant:). Ma mère m’a expliqué que c’est dû au manque de sommeil, overdose de réflexions… mais la fin est cool, maux de tête envolés bien que le sommeil est toujours absent au rendez-vous certaines nuits.

La santé de bébé: notre petit bout de soleil est tranquille dans son cocon. Je le sais parce qu’il n’hésite pas me le faire savoir par ses coups de plus en plus forts. Rien qu’au son de nos voix, bébé aussi se manifeste. J’attends de faire les prochains examens pour en savoir plus sur son évolution.

Lisez le tome un ici

Les premières anecdotes de cet aventure sont aussi

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